Ce que cache l’inquietude de certains quant a toutes les fausses accusations, c’est une perpetuation de la culture du viol.
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«Ils», c’est par exemple Edouard Philippe qui, aussi qu’il etait interroge avec Mediapart sur la mal nommee liberation de la parole (la parole des jeunes filles n’est gui?re liberee, ca fera un moment qu’elles parlent dans le vide, c’est tout), a consacre l’essentiel de sa reponse a joueur des lanceurs d’alerte i propos des risques de derives «mecaniquement» induites par nos temoignages et denonciations de viol, harcelement, agressions…
«Vous avez parfois des denonciations qui laissent a affirmer que les faits sont peut-etre un tantinet plus compliques que simplement la version des faits qui est denoncee. Et ca sera tres complique. C’est Afin de ca qu’il faut etre reellement prudent sur le sujet. Il convient jamais oublier que, aussi au sein d’ ces affaires, la presomption d’innocence y a. La presomption d’innocence, c’est nullement juste quand ca vous arrange. C’est Afin de n’importe qui, ainsi, c’est tout le temps.»
Mode de pensee coulant pour les mains au cul et la drague lourde
Di?s qu’il est question de violences faites aux jeunes filles, qu’on insinue qu’une situation peut etre «un peu plus compliquee que ca», et qu’on assene cet argument d’autorite d’une «presomption d’innocence», c’est franchement que l’on fera un petit effort semantique pour ne point paraitre trop bourrin en hurlant «Ca suffit la police de la pensee?
